Histoire du calendrier coréen
Beaucoup d'entre nous se sont déjà confrontés à la problématique de l'âge coréen. Faut-il ajouter des années aux années, considérer que dès la naissance chaque coréen a d'ores et déjà un an ? Tentons de régler une bonne fois pour toutes toutes ces questions que nous nous posons. Avant toute chose, il faut savoir qu'il existe deux calendriers en Corée : le calendrier lunaire, qui évolue au rythme de la Lune, et le calendrier solaire, également appelé le calendrier grégorien. Le calendrier solaire est celui que l'on utilise en Occident, cela dit, c'est sur le calendrier lunaire que nous allons porter notre attention, car c'est grâce à lui que nous allons pouvoir remonter dans le temps et ainsi comprendre ses répercussions sur la vie quotidienne en Corée. Bien qu'il ne soit plus beaucoup utilisé de nos jours, le calendrier lunaire coréen est en effet celui qui a bercé la Corée durant de nombreuses années.
Calendrier lunaire
En Corée, une année solaire se divise en vingt-quatre tournants (appelés "jeolgi", 절기), chacun séparés par environ quinze jours d'intervalle. Contrairement au calendrier grégorien, il n'est donc pas régulier, comme le démontrent par exemple la fête de la récolte, qui ne tombe jamais à la même date précise. Cette irrégularité prend évidemment effet sur le Nouvel An ; fêté chaque 1er janvier en Occident, il est en revanche très instable en Orient, même si l'on le situe la plupart du temps entre le 21 janvier et le 20 février. C'est ce changement constant qui provoque une altération des âges coréens.
Les Coréens considèrent effectivement que l'enfant naît à un an ; on prend en compte les neuf mois passé dans le ventre de la mère pour les arrondir à douze et ainsi lui attribuer sa première année de vie. Mais ça ne s'arrête pas là, et c'est là que le calendrier lunaire entre en jeu : à chaque nouvel an lunaire, une année est ajoutée. En revanche, on n'ajoute pas d'année lors de la date de naissance (anniversaire). Par exemple : un bébé naît quelques jours avant le nouvel an lunaire, on considère alors qu'il a un an à ce moment, puis, une fois le nouvel an arrivé, il en a deux. La première année est due à la croyance selon laquelle l'enfant a un an lorsqu'il naît, la seconde année est due au nouvel an lunaire. Alors qu'en Occident, ce bébé aurait eu zéro an, en Corée, il en a déjà deux. Assez compliqué à assimiler, ce système explique ceci dit la peine que nous avons parfois à calculer l'âge des personnalités coréennes. On dit alors que les Coréens ont deux âges : l'age occidental (selon le calendrier solaire, où l'anniversaire est fêté chaque année lors de sa date de naissance), et "l'âge coréen" (selon le calendrier lunaire et les croyances ancestrales, où les années sont ajoutées à chaque nouvel an).
Quand un l'enfant naît à un an
Les Coréens considèrent effectivement que l'enfant naît à un an ; on prend en compte les neuf mois passé dans le ventre de la mère pour les arrondir à douze et ainsi lui attribuer sa première année de vie. Mais ça ne s'arrête pas là, et c'est là que le calendrier lunaire entre en jeu : à chaque nouvel an lunaire, une année est ajoutée. En revanche, on n'ajoute pas d'année lors de la date de naissance (anniversaire). Par exemple : un bébé naît quelques jours avant le nouvel an lunaire, on considère alors qu'il a un an à ce moment, puis, une fois le nouvel an arrivé, il en a deux. La première année est due à la croyance selon laquelle l'enfant a un an lorsqu'il naît, la seconde année est due au nouvel an lunaire. Alors qu'en Occident, ce bébé aurait eu zéro an, en Corée, il en a déjà deux. Assez compliqué à assimiler, ce système explique ceci dit la peine que nous avons parfois à calculer l'âge des personnalités coréennes. On dit alors que les Coréens ont deux âges : l'age occidental (selon le calendrier solaire, où l'anniversaire est fêté chaque année lors de sa date de naissance), et "l'âge coréen" (selon le calendrier lunaire et les croyances ancestrales, où les années sont ajoutées à chaque nouvel an).